D'où nous vient-elle ?
Il faut sortir l'Ancien Testament (Lévitique, 16, 21-22) pour retrouver l'origine du bouc émissaire.
À la fête de l'expiation, on amenait deux boucs au grand prêtre qui, après tirage au sort entre les deux ovidés, en sacrifiait un à Yahvé et posait ses deux mains sur la tête de l'autre. Tous les pêchés commis étaient ainsi transmis à l’animal, qui était ensuite chassé dans le désert pour servir d’émissaire et y perdre tous ces péchés.
On comprend alors mieux le sens de l'expression, qui désigne un innocent sur qui retombent toutes les fautes des autres, ce qui permet à ces derniers de s'exempter desdites fautes...