Bonne année 2025


À vous tous qui venez, souvent ou de temps en temps, sur ce blog,
à vos proches, vos amis et tous ceux qui comptent pour vous,
je présente mes vœux les plus chaleureux de bonheur, de bonne santé et de réussite.

Bonne année 2025 !

Dictons de décembre


  • Décembre trop beau, été dans l'eau. 
  • En décembre, pour que l'année aille comme il se doit, il convient que les champs s'enneigent par deux fois.
  • Gelée blanche au décours, signe de pluie sous trois jours.
  • Neige avant Noël, fumier pour le seigle.
  • Un mois avant et après Noël l'hiver se montre plus cruel.
  • Vert Noël, blanches Pâques.
  • Quand secs sont les Avents, abondant sera l'an.
  • Décembre aux pieds blancs s'en vient : an de neige est an de bien.
  • Si décembre est sous la neige, la récolte elle protège.
  • Noël au balcon, Pâques au tison.
  • En décembre, fait du bois et endors-toi.
  • En décembre, journée courte, longue nuit ; l'abeille se tait, le jonc gémit.


Je veux être pilote

Nous fêtons ce 22 novembre 2024 le 70e anniversaire de l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT). L'occasion de "remonter" cet article...

Compte tenu de mon passé professionnel (ancien pilote d'hélicoptère de combat), j'aime beaucoup ce petit texte.
Qu'il soit réellement l'œuvre d'un enfant de 10 ans, je ne peux toutefois pas le certifier...

Je serai pilote quand je serai grand parce que c'est un métier amusant et facile. C'est pour ça qu'il y a beaucoup de pilotes aujourd'hui.
Les pilotes ne vont pas à l'école longtemps, ils doivent simplement apprendre à lire les chiffres pour pouvoir lire les instruments. Je pense qu'ils doivent aussi savoir lire une carte routière pour ne pas se perdre.
Les pilotes doivent être braves pour ne pas avoir peur s'il y a du brouillard et qu'ils ne peuvent rien voir ou si une aile ou un moteur dégringole, ils doivent rester calmes pour savoir quoi faire.
Les pilotes doivent avoir de bons yeux pour voir à travers les nuages et n'ont pas peur des éclairs et du tonnerre parce qu'ils en sont plus près que nous.
Le salaire des pilotes est aussi une chose que j'aime. Ils ont plus d'argent qu'ils ne peuvent dépenser. C'est pourquoi les gens croient que voler c'est dangereux, sauf les pilotes qui savent que c'est facile.
Il n'y a pas grand chose que je n'aime pas, excepté que les filles et toutes les hôtesses veulent les épouser et qu'ils sont obligés de les chasser pour qu'elles ne les ennuient pas.
J'espère que je serai pas malade en l'air, car je suis malade en voiture, et si je suis malade en avion, je ne serai pas pilote et alors il faudra que j'aille travailler.
Un écolier de 10 ans

11 Novembre. N'oublions pas

11 novembre 1918, 11 heures.

Fin officielle d'une guerre sans équivalent jusque-là dans l'histoire de l'humanité. Une guerre de quatre ans, mondiale, tellement dévastatrice que l'on est persuadé qu'il n'y en aura plus jamais d'autres comme celle-là.
N'oublions pas. N'oublions jamais.
Il n'y a plus d'ancien combattant survivant depuis 2011. C'était un Britannique. Le dernier "poilu" français est mort, quant à lui, en 2008.
Désormais, le 11 Novembre commémore tous les hommes et femmes qui se sont battus ou se battent encore pour la France.
Onze heures.
Un grand silence, un grand étonnement.
Puis une rumeur monte de la vallée, une autre lui répond de l'avant. C'est un jaillissement de cris dans les nefs de la forêt. Il semble que la terre exhale un long soupir. Il semble que de nos épaules tombe un poids énorme. Nos poitrines sont délivrées du cilice de l'angoisse : nous sommes définitivement sauvés.
Cet instant se relie à 1914. La vie se lève comme une aube. L'avenir s'ouvre comme une avenue magnifique. Mais une avenue bordée de cyprès et de tombes. Quelque chose d'amer gâte notre joie, et notre jeunesse a beaucoup vieilli.
Gabriel Chevallier, La peur
Je soutiens le Bleuet de France

Les abréviations des nombres ordinaux

Dès qu'il s'agit d'abréviation, on lit à peu près tout et n'importe quoi et il est clair que certaines règles simples ne sont pas connues ou pas appliquées avec toute la rigueur que le respect de la langue française nous impose. Le sujet a déjà été abordé ici-même, mais je me permets de vous imposer cette piqûre de rappel car, malheureusement, le cas des nombres ordinaux semble désespéré.

Je vais donc rappeler la règle, fort simple au demeurant :
Excepté pour premier / première et second / seconde qui s'abrègent respectivement en 1er / 1re et 2d / 2de, tous les autres nombres ordinaux s'abrègent en "e" :
deuxième : 2e
dixième : 10e
etc.

La marque du pluriel est marquée par l'ajout d'un "s" :
troisièmes : 3es
Cette forme du pluriel se retrouve également pour "premier" et "second" :
premiers : 1ers
secondes : 2des

Donc les abréviations "ième", "ème", "nd" sont incorrectes, même si elles sont abondamment utilisées.
De là à ce que les règles changent, il n'y a qu'un pas que l'Académie française n'a pas encore franchi...

Dernier point :
1o, 2o, 3o, etc. sont les abréviations de "primo", "secundo", "tertio", ...
Et l'exposant est la lettre "o" et non le "°" de "degré". Mais il est vrai qu'il est plus facile de taper ce dernier sur un clavier et qu'il faut un œil exercé pour discerner la différence...