Les gouvernements successifs (et le dernier n'est pas en reste) nous ont tous promis des baisses d'impôts. Ils nous ont même donné la date : à la Saint-Glinglin !
Évidemment, comme vous n'êtes pas tombés de la dernière pluie, vous ne vous précipitez pas sur l'almanach des Pétété pour trouver à quel jour correspond ce saint au nom étrange. En outre, il y a longtemps que vous ne croyez plus au Père Noël...
Bref, si on vous annonce quelque chose pour la Saint-Glinglin, vous comprenez que ça n'est pas près d'arriver.
L'origine de ce saint fictif est assez étonnante. Le mot saint ici utilisé est en fait une déformation de seing (dans le sens de signal) qui désignait, il y a fort longtemps, la cloche de l'église du village, qui sonnait tous les évènements de la vie de la communauté. Quant à "glinglin", il s'agissait d'une onomatopée rappelant le son de la cloche. Annoncer quelque chose pour "la seing glinglin" signifiait donc "quand la cloche sonnera", manière de rester vague sur la date exacte. C'est vers la fin du XIXe siècle que "seing glinglin" s'est transformé en Saint-Glinglin.
D'aucuns prétendent toutefois que la Saint-Glinglin existe bien :
http://secouchermoinsbete.fr/6736-la-saintglinglin-existe-bien
Sinon, connaissez-vous Les contes de la Saint-Glinglin, de Robert Escarpit ?
Enfin, et pour celles et ceux qui se posaient la question du pourquoi-du-comment de l'illustration de ce billet, sachez que la Saint Glinglin est aussi "eune bonne bière" produite par la Brasserie Artésienne (Auchy-les-Mines, dans le Pas-de-Calais pour les nuls en géo). Et celle-là, il ne faut pas attendre la Saint-Glinglin pour la boire !
Évidemment, comme vous n'êtes pas tombés de la dernière pluie, vous ne vous précipitez pas sur l'almanach des Pétété pour trouver à quel jour correspond ce saint au nom étrange. En outre, il y a longtemps que vous ne croyez plus au Père Noël...
Bref, si on vous annonce quelque chose pour la Saint-Glinglin, vous comprenez que ça n'est pas près d'arriver.
L'origine de ce saint fictif est assez étonnante. Le mot saint ici utilisé est en fait une déformation de seing (dans le sens de signal) qui désignait, il y a fort longtemps, la cloche de l'église du village, qui sonnait tous les évènements de la vie de la communauté. Quant à "glinglin", il s'agissait d'une onomatopée rappelant le son de la cloche. Annoncer quelque chose pour "la seing glinglin" signifiait donc "quand la cloche sonnera", manière de rester vague sur la date exacte. C'est vers la fin du XIXe siècle que "seing glinglin" s'est transformé en Saint-Glinglin.
D'aucuns prétendent toutefois que la Saint-Glinglin existe bien :
http://secouchermoinsbete.fr/6736-la-saintglinglin-existe-bien
Sinon, connaissez-vous Les contes de la Saint-Glinglin, de Robert Escarpit ?
Enfin, et pour celles et ceux qui se posaient la question du pourquoi-du-comment de l'illustration de ce billet, sachez que la Saint Glinglin est aussi "eune bonne bière" produite par la Brasserie Artésienne (Auchy-les-Mines, dans le Pas-de-Calais pour les nuls en géo). Et celle-là, il ne faut pas attendre la Saint-Glinglin pour la boire !