Les écoliers

Eh oui, c'est déjà la fin des vacances. Dès lundi, on reprend le chemin de l'école !
Voici donc un poème de circonstance, quoique un peu désuet, de Maurice FOMBEURE (1906-1981) :

Les écoliers

Sur la route couleur de sable,
En capuchon noir et pointu,
Le “moyen”, le “bon”, le “passable”
Vont à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.

Ils ont dans leur plumier des gommes
Et des hannetons du matin,
Dans leurs poches du pain, des pommes,
Des billes, ô précieux butin
Gagné sur d'autres petits hommes.

Ils ont la ruse et la paresse
Mais l'innocence et la fraîcheur
Près d'eux les filles ont des tresses
Et des yeux bleus couleur de fleur,
Et des vraies fleurs pour la maîtresse.
Puis les voilà tous à s'asseoir.

Dans l'école crépie de lune
On les enferme jusqu'au soir,
Jusqu'à ce qu'il leur pousse plume
Pour s'envoler. Après, bonsoir !

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