Extrait :
« à toute ! »
Comme dans…
« Bon, je pars à la cantine.
– À toute ! »
Fils prodigue du « à plus » so ninetees, « à toute » s’accroche, s’enracine, prend possession de notre corps et surgit souvent plusieurs fois par jour sans qu’on y prenne gare. Un collègue part en rendez-vous ? À toute ! Vous prenez congé d’une réunion en interne ? À toute ! Votre mec descend acheter du beurre ? À toute ! Sommes-nous vraiment si pressés que nous devons couper l’ancestral « à tout à l’heure » qui, pourtant, ne nous a rien fait ? Et si nous faisions un ef’ et nous essayions de ne plus coup’ les express’ comme nous le faisons trop souvent ? Pas d’souc’